Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 14:17
Ombre, le mal fait aux femmes
https://www.cgjung.net/publications/ombre.htm

https://www.cgjung.net/publications/ombre.htm

Le premier des fils, récit (psychogénéalogie), paru chez Petra Editions (Paris)
Livres

* Se connaître par la psychogénéalogie, les racines de l'être, m>Editions Dervy, 2014.

Extrait :

" Nous sommes en fonction de ce que nous avons été, mais aussi en fonction de ce que nos ancêtres ont vécu. nous sommes constitués de notre essence originale à laquelle s'ajoutent des traces d'autres essences, éthérées peut-être, vivantes certainement. En lien avec nos aïeux, nous sommes également liés au passé de l'humanité."

* Ni art ni culture, Editions Astobelarra, 2014.

Extrait :

"Quant à moi, je me sens forte de la conviction que l'indignité de l'homme c'est de se rendre encore, au XXIè siècle, aux jeux du cirque pour y voir mourir des taureaux suppliciés."

* Libertad</strong>, Théâtre, Editions Le Solitaire.
* Au vent de la guerre, Le Solitaire.
* Vertiges, les chemins d'illusion, roman,
L'Harmattan.
* Bleu horizon, roman, Cheminements.
* Le châtiment, roman, Les 2 Encres.
* Heurtebise, roman, Les 2 Encres.

Les livres sont disponibles en librairie ou sur les divers sites de vente.

Essai résolument anticorrida.

Essai résolument anticorrida.

1942... la cavale d'un jeune homme vers l'Afrique du Nord pour rejoindre les Forces françaises libres...

1942... la cavale d'un jeune homme vers l'Afrique du Nord pour rejoindre les Forces françaises libres...

La vie d'une famille pendant la guerre 14-18.

La vie d'une famille pendant la guerre 14-18.

La quête d'un groupe de jeunes hippies...

La quête d'un groupe de jeunes hippies...

Une famille dans la Guerre 14-18.

Une famille dans la Guerre 14-18.

Drame dans la vie d'Armand, médecin de campagne à la fin du XIXè siècle.

Drame dans la vie d'Armand, médecin de campagne à la fin du XIXè siècle.

Intrigue autour du domaine Heurtebise.

Intrigue autour du domaine Heurtebise.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 10:09

Cette pièce de théâtre fut mon hommage personnel aux poilus. Elle évoque la vie des femmes organisée autour de l'attente et brisée par les deuils ou renversée par les traumatismes de leurs hommes partis sur le front en croyant en revenir avant Noël de l'année 1914.

Les souffrances des unes y apparaissent en parallèle à celles des hommes, réservant souvent des zones d'incompréhension au moment des retours. La mort frappe impitoyablement les jeunes hommes autant que les aînés réservistes. Elle demeure omniprésente au sein des familles, rendant difficile la reconstruction des survivants.

Les lettres envoyées par les poilus à leur foyer sont imaginées à partir des historiques de différents régiments angevins fournis à l'époque de mes recherches par le Service historique de l'armée de terre (SHAT). D'autres lettres sont inspirées par les documents du Service de documentation historique de la Croix-Rouge ou par ceux du Musée de Service de santé des armées.

A l'époque de l'écriture de la pièce, je n'avais pas encore trouvé de poilus dans mon arbre généalogique, et m'interrogeais à propos de mon vif intérêt pour la guerre 14-18. J'avais créé un personnage prénommé Jules que j'avais fait mourir à 20 ans sur le front. Juste avant la dernière représentation, je découvris dans mon arbre un Jules mort à 20 ans sur le front, en lien de date avec ma fille aînée. Ensuite j'en découvris deux autres, médaillés pour leur courage.

La dernière représentation de la pièce, alors appelée "Bleu horizon", eut lieu pour le 90è anniversaire de l'armistice, à l'Atrium de Dax. Après avoir chanté la Madelon au début du spectacle, chacun des acteurs incarnant un poilu dédia sa prestation aux combattants découverts dans son histoire familiale.

Les comédiennes et les comédiens (petits et grands) et le chien Jimmy, se montrèrent particulièrement à la hauteur et je les en remercie encore aujourd'hui.

Pièce publiée au Editions Le Solitaire.

Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Au vent de la guerre
Partager cet article
Repost0
20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 14:31

La psychogénéalogie a été créée dans les années 1970 par Anne Ancelin-Schützenberger, docteur en psychologie, auteure du livre célèbre : Aïe mes aïeux! . D'après ses recherches et observations, les événements, traumatismes, secrets, conflits vécus par les ascendants d'un sujet conditionneraient ses troubles psychologiques, ses maladies, et ses comportements étranges ou inexplicables.

La psychogénéalogie a ensuite été augmentée des recherches et expériences d'autres thérapeutes qui ont apporté leur contribution avec leurs propres écrits. J'en cite quelques-uns : Paola del Castillo, Salomon Sellam qui utilise le terme de psychologie transgénérationnelle, Claude Vieux, Elisabeth Horowitz, Didier Dumas, psychanalyste spécialiste de l'autisme, Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste, et ses secrets de famille, Maureen Boigen, Thomas Edye et ses archétypes transgénérationnels...

La psychogénéalogie qui rassemble les mots psychologie et généalogie est une plongée au cœur de l'histoire familiale d'un individu. Une exploration, une analyse des liens entre les personnages de l'arbre. Qui dit exploration dit découvertes... mais dit aussi trous noirs avec lesquels il va falloir composer.

Avec l'exploration de l'arbre nous atteignons la mémoire collective et l'inconscient collectif (les mythes et les légendes fondatrices de l'humanité). La Grand Histoire nous ouvre les bras. Des prénoms et des dates sont en lien avec des mémoires de guerres, d'épidémies, de famine, de génocides... Nous plongeons également au sein des us et coutumes de la région de naissance. L'histoire du clan s'inscrit dans l'environnement socioculturel.

En conclusion : la descente le long des racines familiales est souvent un véritable travail de fourmi, la reconstitution minutieuse et toujours émouvante d'un puzzle. Des pauses se révèlent nécessaires pour prendre le temps d'analyser. C'est une prise de conscience qui mène à la compréhension, à la libération, et pour finir à la joie d'être soi, en lien avec le clan mais débarrassé des ombres agissantes ou séparé mais libre d'être enfin soi.

Collection Chemins de l'Harmonie, Dervy.

Collection Chemins de l'Harmonie, Dervy.

Partager cet article
Repost0
3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 14:16
Se connaître par la psychogénéalogie,
les racines de l'être.
Conférence débat, mardi 17 juin à 20h,
Maison des associations
 Saint-Paul-lès-Dax, parking de la mairie,
salle n°1.
Entrée gratuite.

 

 

Organisée par l'Association landaise d'accompagnement des parents.

 

L'exploration de l'arbre met en évidence nos liens avec les générations précédentes et particulièrement avec les malheurs de nos aïeux, enracinés dans les coutumes des lieux qui les ont vu naître, vivre et mourir. De ces liens découlent des comportements, un mal-être ou des maladies qui sont autant de freins puissants à la découverte de soi, et donc à la liberté d'être. Nos racines plongent dans le terreau familial, ancestral, avant de rejoindre la source de la mémoire collective. La descente en profondeur, le long des racines, vise à mettre de l'ordre, à ramener l'ombre de l'inconnu à la lumière de la conscience, afin de rassembler les éléments constitutifs de notre être dans un but d'unification et de libération. Nous sommes toute notre histoire et celle de l'humanité.

Descendre le long des racines, un long cheminement à la découverte de soi.

 

Chez Dervy-Médicis, collection Chemins de l'Harmonie.

Chez Dervy-Médicis, collection Chemins de l'Harmonie.

Se connaître par la psychogénéalogie

La particularité du transgénérationnel réside dans le fait qu'il existe une véritable circulation des "mémoires" familiales.
Salomon Sellam.

Femmes de ma lignée : grands-mères et grand-tante... et les hommes aussi...
Femmes de ma lignée : grands-mères et grand-tante... et les hommes aussi...
Femmes de ma lignée : grands-mères et grand-tante... et les hommes aussi...

Femmes de ma lignée : grands-mères et grand-tante... et les hommes aussi...

Partager cet article
Repost0
5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:45

Pour évoquer, affirmer et confirmer sa position anticorrida, l'auteure, praticienne de la psychologie analytique (Jung), a choisi de retracer un parcours qui la conduit de son Anjou natale aux festivités d'Arles et au choc premier ressenti à la vue d'une corrida. Rien ne la prédestinait à devenir un jour conseillère municipale dans une ville à vocation taurine (Dax) et à s'opposer à ce jeu barbare, et pourtant, cette volonté allait déclencher un sacré remue-ménage, du jamais vu en ce fief garant d'une tradition espagnole revendiquée comme culture du sud de la France.

Dans les entrelacs de son récit, se glissent l'analyse des profils d'aficionados, le portrait de quelques toreras et toreros du passé et d'aujourd'hui, le symbolisme du sacrifice du taureau depuis les temps anciens, le rappel des jeux de Crète et de Rome, la recherche de l'impact de ce spectacle sur les enfants, la mise en évidence des influences familiales et environnementales, le scandale des écoles taurines. S'ajoutent les épisodes d'une année exceptionnelle dans l'escalade d'un mouvement contre la perpétuation d'une tradition indigne, manifestations en forme de marée montante, relayées par de courageux députés, par des personnalités du monde politique et juridique, par des philosophes, écrivains, journalistes, artistes, scientifiques, psychiatres et psychologues... Protestations soutenues par des organisations structurées, fermement décidées à obtenir l'abolition de la corrida. Ce dernier vestige des jeux du cirque.

Préface du professeur Hubert Montagner, Docteur ès-sciences (psychophysiologie), éthologue, ancien directeur de recherches à l'INSERN, auteur.

Postface de Michel Bon, analyste jungien, sociologue, auteur.

Pastel de couverture Thierry Hély, président de la FLAC anticorrida.

Pastel de couverture Thierry Hély, président de la FLAC anticorrida.

A l'heure où l'émission "Calejon" n'hésite pas à faire du prosélytisme envers les enfants en souhaitant le libre accès de ces derniers aux arènes sanglantes, ce livre explique les influences qu'ils subissent dès leur petite enfance afin de trouver belle, normale et jouissive la torture suivie de mort du taureau, et dénonce le scandale des écoles tauromachiques où les enfants apprennent la cruauté tout en mettant leur vie en danger. Il n'est pas digne d'un être humain d'envelopper d'oripeaux et de tradition le supplice infligé au taureau jusqu'à sa mort. Il n'est pas digne d'en faire un spectacle à la gloire de l'homme et encore moins d'influencer les enfants. Il n'est pas digne de chercher dans la lointaine préhistoire des preuves de l'existence d'un jeu de torture et de mort avec l'aurochs : nos ancêtres des cavernes, des plaines et des montagnes, chassaient pour leur survie, comme les Indiens d'Amérique poursuivaient les bisons et avant eux les "Longues cornes", déjà vers 8500 av. J.-C. Chez les aficionados, le ridicule des recherches de preuves visant à prouver l'existence d'une tradition préhistorique de la corrida, ne s'accompagne pas, malheureusement, de réflexion sur l'évolution de l'humanité.

Mais est-il vrai... que toute tradition sous prétexte qu'elle arrive enveloppée de couleurs et de lumières est quelque chose de bon, de beau et d'inoffensif ?

Alice Miller, philosophe, psychanalyste (1923-2010).

Partager cet article
Repost0
5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:36
Dernières publications disponibles en librairies et sur sites
Dernières publications disponibles en librairies et sur sites
Dernières publications disponibles en librairies et sur sites
Dernières publications disponibles en librairies et sur sites
Partager cet article
Repost0
25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 09:32

Dans ce livre paru aux éditions Dervy, la psychogénéalogie est présentée au travers de ma propre expérience de l'analyse de l'arbre, de mes connaissances sur le sujet et de mon expérience de thérapeute. Initiée par la psychologue et chercheuse Anne Ancelin Schützenberger, la psychogénéalogie s'est enrichie par la suite des apports d'autres thérapeutes et de l'analyse du sens des maladies rencontrées dans le fouillis des racines et parfois chez les descendants. Il s'agit de comprendre les liens entre les personnages de l'arbre (par les dates, les prénoms, lieux, métiers...), de découvrir les drames non exprimés, les secrets, les croyances et coutumes, les influences parentales, familiales, celles du milieu culturel et social, du contexte historique, afin de devenir conscient des expériences passées qui nous fondent tout en nous empoisonnant parfois. Cette prise de conscience est libératrice et nous offre enfin la possibilité du choix, la capacité d'exister dans la différence, la découverte et le respect de soi.

Carl Gustav Jung :

"Soit on est pour ainsi dire entraîné dans la mort, soit, à l'inverse, ce poids nous charge d'un devoir que l'on doit remplir dans la vie. Une partie de la vie du défunt est comme passée dans la vôtre et vous oblige à accomplir quelque chose. On accomplit par là la mission reçue du mort."

Se connaître par la psychogénéalogie, les racines de l'être
Partager cet article
Repost0
19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 13:59

La psychogénéalogie est une exploration de l'histoire familiale d'un individu, une descente le long des deux lignées maternelle et paternelle à l'aide du génosociogramme ou arbre généalogique complété d'informations. Elle éclaire au fil de sa progression des comportements, des croyances, un mal-être diffus, des maladies, des accidents, dépressions, morts précoces... Il s'agit de connaître pour comprendre, de lâcher ensuite ce qui ne nous appartient pas, et enfin de se poser comme différent et libre, sans jugement. Guérir de son histoire et la réparer, suppose de l'avoir découverte et comprise.

L'analyse du sens des prénoms, l'observation minutieuse des dates, des calculs précis dégageant une règle des nombres, donnent des hypothèses intéressantes et autant de pistes à suivre, qui seront vérifiées ou non, mais qui auront permis une prise de conscience et donc une possibilité de devenir soi. Les générations actuelles et futures cesseront alors d'être en loyauté invisibles et inconscientes avec le clan fondateur, évitant ainsi les répétitions gênantes voire désastreuses de maladies et d'évènements. Elles pourront délaisser les « fantômes » qui les habitent insidieusement, les poussant vers des voies qui ne leur appartiennent pas, les réhabiliter si nécessaire et faire la paix avec eux pour l'ensemble de la famille ; elles s'autoriseront à ne pas accomplir les désirs inassouvis des ancêtres sauf s'ils entrent en accord avec leur être profond et à ne plus remplacer un mort regretté dont le deuil n'a pas été fait ; elles comprendront qu'elles n'ont pas à porter le chagrin, la culpabilité, le traumatisme premier d'un parent ou d'un aïeul : Non-dit transformé en secret à la génération suivante et qui plombe une vie ou parle à travers le corps, et décideront de leur propre scénario de vie, tout en appartenant à leur histoire familiale.

Le terme « psychogénéalogie » a été créé dans les années 1980 par Anne Ancelin Schützenberger, docteur en psychologie, et ès lettres, psychanalyste, psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste, professeur et conférencière de renommée mondiale. Elle est l'auteur du célèbre livre Aïe, mes aïeux ! Et d'autres...Psychogénéalogie, Ces enfants malades de leurs parents...

Qu'est-ce que la psychogénéalogie ?
Partager cet article
Repost0
17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 17:14

Direction des services d’Archives de Paris

Avec la participation de

« La France GénéalogiqueC.E.G.F »

 

CONFÉRENCE LE JEUDI 17 NOVEMBRE 2011

De 14h30 à 17h30

 

« LA PSYCHO GÉNÉALOGIE »

 

Un sujet qui interpelle de plus en plus de monde

 

Conférence donnée par l’auteur

ISABELLE NAIL

 

 

* * * * *

 

Conférence gratuite

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Qui aura lieu :

 

AUX ARCHIVES DE PARIS

18, boulevard Sérurier – 75019 Paris

Métro : Porte des Lilas (ligne n°11)

Téléphone : 01 53 72 41 23

 

 

 

***

 

 

La France Généalogique GEGF

12 rue Chabanais 75002 Paris.

Téléphone : 01 40 41 99 09

Courriels : contact@cegf.org

Site : http://www.cegf.org

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 10:49

Isabelle Nail – Libertad – Editions Le Solitaire.

Théâtre

Synopsis

Juin 1940. Etienne, jeune homme de 17 ans est à la pêche avec son ami William quand ils aperçoivent une colonne allemande sur le pont... Ils n'ont pas peur, au contraire, s'élève en eux un sentiment de révolte. Un peu plus tard, il perd son travail et se lance dans un trafic de bicyclettes avec une amie, Nicole (ils déguisent les vélos des allemands...). Ils se font prendre. Etienne se retrouve en prison. Il s'évade avec trois gars (après avoir nuit près nuit défoncé le mur des chiottes), part en cavale, est repris, purge sa peine et sort. C'est alors qu'il reçoit l'ordre d'aller travailler en Allemagne : S.T.O. Il décide de désobéir et de passer la Ligne de Démarcation. Son ami William veut le suivre mais son père l'en empêche. Etienne part seul. Il franchit la Ligne de nuit derrière le château d'Azay-le-Rideau (en évitant les feux croisés des projecteurs), entame une marche jusqu'à la prochaine gare où il prend le train clandestinement jusqu'à Dax (prenant soin de ne pas se faire repérer grâce à une technique bien à lui). Dans un café proche de la gare, il rencontre Emile, un passeur basque qui fait partie d'un réseau. C'est ainsi qu'il franchit les Pyrénées, guidé dans un premier temps par deux montagnards basques, puis seul après s'être égaré. Longue marche, froid de la nuit, hurlement de loups... Juste après la frontière, il tombe nez à nez avec la Guardia Civil. Il est emprisonné en Espagne : d'abord à Isaba, puis à Pamplona, et à Totana. Il fait la connaissance des prisons d'Espagne, et du refrain des gardes quand il demande quand il sera libéré : Manana libertad. Dans son désespoir, il se lie d'amitié avec Miguel et Jean qui deviennent ses amis pendant les longs mois de captivité. Dans les prisons d'Espagne, ils sont de nombreux Français espérant rallier les Forces Françaises Libres d'Afrique du Nord ; côtoyant des prisonniers politiques espagnols et des Basques dont les chants s'élèvent au coeur de la prison. Après une grève de la faim, Ils sont dirigés entravés sur Malaga, parqués dans les arènes, avant de prendre le Sidi Brahim pour Casablanca. A l'arrivée, Etienne s'engage dans la marine, il retrouve Jean dont il a été séparé auparavant. Les deux tirent une bordée et oublient de rentrer. Etienne tombe amoureux d'une jeune prostituée. Il faut la persuasion de Jean pour le ramener à la réalité de la guerre. Une prise de conscience lui fait choisir de devenir infirmier pour soigner et non pas tuer. Il est confronté aux blessés qui arrivent du Monte Cassino, c'est là qu'il donne son sang en direct à un jeune algérien qui fait partie des jeunes recrues. Ensuite, il accompagne des opérations de déminage, est confronté au choc des gars qui sautent sur les mines. Puis c'est le débarquement et le retour sur Toulon à la défense du littoral. Peu après, sonne l'heure de la libération pour Etienne, six ans après qu'il ait vu les bottes allemandes souiller le sol de France...

 

Extrait de la fin :

 

Nous avions mérité nos galons sans en tirer aucune gloriole. L'essentiel demeurait dans l'espoir et le désespoir si souvent côtoyés et vécus dans la fraternité, dans le sentiment d'avoir accompli un devoir d'humanité, dans la peur et l'oppression vaincue à force de croire que rien ne peut tuer en l'homme le sentiment d'être libre.

 

A mon père...

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Auteure d'inspiration jungienne
  • : Articles et présentation de mes livres (essais, théâtre, romans)
  • Contact

Recherche

Liens